La Grande Bretagne soutient l'Ouganda dans son pillage et son agression contre la RDC. A 150 km de la la frontière avec le Congo, dans le district ougandais de Nakasongola, Museveni a monté une usine de fabrication ou de refectionement d'armes avec des minerais pillés au Congo
Par David Blair David Blair, envoyé spécial du quotidien britannique, The Daily Telegraph à Bunia, 27-April-2006
L’un des alliés le plus proche de la Grande Bretagne en Afrique est entrain d’alimenter les flames de l’anarchie en Répubblique Démocratique du Congo en armant des milices britales en contre partie de l’or et des richesses minerales.
L’Ouganda soutient les rebelles responsables pour le ravage des rudes collines et les forêts denses du District de l’Ituri, selon les officieux des Nations Unies et les diplomates occidentaux. Des hommes armés, se reclamant du Mouvement Révolutionaire Congolais (MRC) ont forcé des milliers de gens de fuir leurs villages rien que pendant les trois derniers mois.
L’écoulement des armes à partir de l’Ouganda viole l’embargo des armes décrété par l’ONU sur l’est du Congo en 2003, lequel a été élargi pour couvrir le pays tout entier l’année dernière.
En même temps, l’aide financière britannique à l’Ouganda a totalisé $150 millions cette année même, parmis lesquels $60 millions gonflent directement les coffres du gouvernment du Président Yoweri Museveni.
Le MRC a réuni sous sa bannière, un ramassis hétérogène des milices tribales. Les 17,000 troupes de maintien de la paix de l’ONU qui luttent pour ramener l’ordre au Congo et le gouvernment de transition dirigé par le Président Joseph Kabila constituent leur ennemi commun.
L’Ouganda partage une frontière de 720 km avec le Congo, and, en privée, les officieux de l’ONU affirment sans doute que l’armée ougandaise est entrain d’approvisioner le MRC en armes.
«Je ne détiens pas les photos dépictant les armes franchissant la frontière, mais, oui, il est clair que c’est ce qui se passe, et les élements de l’armée ougandaise en sont responsables», a déclaré une source de l’ONU à Bunia, la ville principale de l’Ituri.
L’Ouganda a envahi son géant voisin en 1998, propulsant ainsi le début de la guerre. Celle-ci s’est intensifiée si fort qu’elle est devenu le conflit le plus sanglant jamais vu nul part dans le monde dépuis 1945. % millions de Congolais ont été systematiquement massacrés, d’autres ont succombés à la suite des maladies, de la faim et de toutes les autres conséquences de la guerre.
Maudi par sa richesse minière, le Congo a été toujours convoité par des puissances prédatrices étrangères. Il est évident que l’ingérence ougandaise continue d’y couter les vies à l’intérieur de son voisin anarchique. Le but avoué par Museveni pour envahir le Congo était de pourchasser les rebelles Ougandais qui montent des raids, des incursions en Ouganda à partir du territoire Congo. Mais une enquête de l’ONU en 2002 a révelé que les troupes ougandaises ont plutot sérieusement pillé les immenses richesses minérales du Congo: or, diamants, ivoire, et bois ont été pillés en grandes quantités et l’ONU a cité le jeune frère de Museveni, Salim Saleh, comme le principal béneficiaire.
Pour favoriser le pillager du Congo, l’armée ougandaise s’est alliée des milices brutales. Un conflict ethnic entre les tribus Hema et Lendu a longtemps ravagé l’Ituri et l’Ouganda a fomenté les troubles en armant les Hema. L’imposition en 1999 en Ituri d’un gouverneur par Museveni a favoriser l’éclatement d’une nouvelle guerre tribale, qui a couté la vie à plusieurs milliers de personnes. C’était le début d’une rélation à long terme de l’Ouganda avec les milices de l’Ituri. Il y a des preuves irréfutable que cette rélation va bon train jusqu’à ce jour. Les enquêteurs de l’ONU estiment que les officieux Ougandais à la frontière, plus particulièrement à la traversée de Vurra pour l’Ituri, ferment les yeux au traffic d’armes vers le Congo.
L’aéroport d’Entebbe, le plus grand en Ouganda, permet des vols illicits en direction des plaines d’aviation à travers l’arrière pays au Congo. Les leaders du MRC sont permis de traverser facilement en Ouganda, comme et quand ils le veulent.
Une enquête de l’ONU en 2004 a conclu que les milices jouissent directement des imports non régularisés à partir de l’Ouganda, qui contiennent des armes, des munitions d’autres equipement militaires.
“De là on peut déduire que l’Ouganda, en réfusant de mettre fin à ce genre de traffic, est responsable de négligence délibérée, qui facilite l’éxécution des opérations illicites ou des violations de l’embargo”. En 2004, l’ONU a documenté deux cargaisons d’armes venant de l’Ouganda aux profit des milices en Ituri. Ces arrivages qui violent l’embargo contenaient 150 caisses de munitions long de 7.62mm, avec des fusils d’assaut de marque russe , les Kalashnikov, des grénades lance-rocket, des fusils de calibre lourds et des mortiers. Les terribles conséquences qui en découlent en armant les milices de l’Ituri ont été démontrées au mois de février dernier quand les hommes armés on tué neuf soldats de maintien de la paix Bangladeshi. En contre partie pour la fourniture d’armes, l’Ouganda pille les zones controlées par ses rebelles favoris. L’or et le bois constituent le butin principal de l’Ituri.
Le chiffres officials publiés par la Bank of Uganda montrent que le pays de Museveni est devenu un exporteur d’or inconturnable – en dépit du fait que l’Ouganda ne dispose pas d’or dans son sous-sol. C’est ainsi qu’en 2004, la Bank of Uganda a déclaré que la production de l’or en Ouganda s’élévait à 1,4 tonnes – mais les exports d’or s’élevaient à 7,3 tonnes. L’évidence prouve que cet or a été illégalement creusé au Congo, plus probablement en Ituri.
Le gouvernment de Museveni a monté une usine d’armes en Ouganda, dans le district de Nakasongola, à 200 km de la frontière avec le Congo. Cette usine manufacture les munitions mais aussi sert à remettre à neuf une variété d’armes, entre autres, les fusils et de l’artillerie lourde.
L’Ouganda continue de réfuser catégoriquement l’accès à cette usine aux enquêteurs de l’ONU. Si l’Ouganda leur permettait l’accès, les enquêteurs de l’ONU noteraient les numeros de série sur ses armes pour établir certainement l’origine des munitions trouvées au Congo.
Museveni, le quatrième plus grand bénéficiaire de l’aide financière britannique en Afrique, subit des pressions internationales intenses pour qu’il mette fin à son soutien au MRC.
Un diplomat occidental a déclaré que “desormais Museveni marche sur glace mince”. L’Ouganda a arrêté 10 figures de proue du MRC dans son capital Kampala, il y a à peine deux semaines. Et pourtant avant cette “arrestation”, les autorités ougandaises continuaient de nier la présence des hommes armés du MRC à l’intérieur de l’Ouganda.
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